À quelques jours de son procès pour les crimes commis sous les traits du Joker, Arthur Fleck rencontre le grand amour et se trouve entraîné dans une folie à deux.
Contrairement au premier volet et ses envolées lyriques, ce second opus nous remet systématiquement les pieds sur terre. Accusé de complaisance envers la violence, voire de glorification trumpiste sous couvert d’une rébellion faussement cool, Todd Phillips détricote le Joker comme pour dissiper les malentendus, dans un film pas si tendre avec son personnage quasi momifié, ni avec une Amérique incapable de discerner la raison de la folie.
Trois Couleurs