Nour vit de contrebande d'animaux exotiques pour des guérisseurs. Lorsqu’une consultation dérape, elle est accusée de sorcellerie. Pourchassée par les habitants du quartier et séparée de son fils, elle se lance alors dans une course effrénée pour le sauver. La traque commence…
Roqya – terme qui désigne dans la religion musulmane la « guérison » d’un croyant atteint de maladies occultes supposément sataniques – se lit, au-delà d’un thriller nerveux, comme un argumentaire contre les fondamentalismes religieux et les tartuffes de tout crin. Le film distille ainsi son philtre, puissant et hypnotique, et se dévoile peu à peu sans jamais perdre de sa tension. Un premier long-métrage remarquable, porté par Golshifteh Farahani en état de grâce.
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