Le Déserteur saisit avec virtuosité l’instant décisif où tout bascule, là où le patriotisme belliqueux s’évanouit dans une conscience de l’intolérable, hurle un désir si naturel de vie sans guerre, d’un destin sans connivence avec la haine et la détestation de l’autre. Un film aussi défaitiste qu’optimiste qui résonne douloureusement avec l’actualité et les grandes interrogations de notre temps.
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