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Séance programmée dans le cadre du festival Ciné-Corps, une programmation de films sur le corps et ses possibles à travers la danse.

Le Liban, un grand amour à distance

PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES, LIBAN, 1H07

Pour son retour au Trianon, le festival Ciné-Corps s’associe au festival Raksa pour une programmation spéciale Liban.
Virginie Combet (Ciné-Corps) et Rami Al Rabih (Raksa) vous proposent un cortège de 10 films de danse accompagnant la création chorégraphique et cinématographique libanaise foisonnante et les mouvements de libération qui en jaillissent.

Films programmés :

Uprooted 
de Ghada Youssef, 3min30, 2022

Nous résistons, mais nous ne pouvons plus maintenir notre emprise sur notre Liban. Mot de la réalisatrice : Je suis l'un des milliers de Libanais qui ressentent que rester chez soi n'est plus une option. C'est décevant et épuisant de voir son propre pays s'effondrer. C'est encore plus frustrant de constater que l'art ne suffit plus à exprimer ce que l'on ressent. Mais j'ai essayé.

Ghazal
de Jana Younes, 6min18, 2019

Ghazal nous emmène dans un voyage de flirt avec le jeu du temps et de son écoulement, où avancer en arrière semble aussi naturel qu'aller de l'avant. Le ghazal, en arabe, est une forme de flirt amoureux ou d'ode, originaire de la poésie arabe. Une jeune femme se prépare soit à sortir, soit à rentrer d'une soirée. Un jeune homme est assis dans son fauteuil, alignant des pièces de domino. Avec une coupure de courant soudaine, les deux semblent être déclenchés par la lumière restante dans l'espace. Et ce qui commence ne semble pas finir, et ce qui finit ne semble jamais avoir été. Il n'y a rien, au niveau de l'amour, où les causes doivent nécessairement précéder les effets. Ghazal est un jeu ludique sur le temps et la direction de son écoulement.

Athaar
de Zara Naber, 5min, 2021

Athaar (ruines en arabe) est une histoire sur les identités que nous créons, adoptons et rejetons alors que nous remettons en question les constructions traditionnelles de la liberté. Le monde occidental a objectivé la notion de liberté comme sienne — aujourd’hui, la liberté n’est pas arabe, mais américaine, européenne, occidentale. En tant qu’immigrants, les identités que nous adoptons dans nos pays d’origine entrent souvent en conflit direct avec les identités que nous cherchons à créer dans notre nouveau pays. Nos émotions oscillent entre nostalgie, peur et un désir ardent de libération. Bien que la notion de liberté soit un concept hautement diffus, cette histoire vise à démanteler la notion occidentale de liberté, non pas pour en créer une nouvelle, mais pour révéler la superficialité de sa construction.

You killed the heart
Clip du single de Rémie Akl, 2021

Cette vidéo raconte l'histoire d'une jeune femme qui traverse une séparation et est en deuil profond. Dans cette œuvre, elle exprime l'état de son cœur brisé ; croyante, elle maudit son bien-aimé, mais avec un romantisme qui lui est propre. Et puis, elle chante.

Ahawa
de Chadi Aoun, animation, 5 min, 2002 

L’ombre d’une jeune femme surplombe les toits de Beyrouth et se lance dans une danse majestueuse vers la liberté.

Bellydance Vogue
de Hadi Moussally, 5min, 2020

Mon anniversaire était le 3 avril 2020, pendant le confinement, et pour la première fois, je l'ai célébré tout seul. Mais même si j'étais seul, j'ai décidé de le fêter comme si c'était le dernier.

Radio Romance
Clip du groupe de Mashrou' Leila, 2019

Le clip animé de "Radio Romance" montre un couple amoureux tentant désespérément de se rapprocher l'un de l'autre, tout en étant éloigné par des forces extérieures. La chanson sert de métaphore pour un monde où de nombreuses histoires d'amour restent interdites en raison de l'homophobie, de la xénophobie et de toute forme de racisme.

Roman 
Clip du groupe de Mashrou' Leila, 2019

La vidéo joue délibérément avec l'intersection du genre et de la race en mettant en avant une coalition de femmes arabes et musulmanes, stylisées de manière à sur-accentuer leur origine ethnique, un procédé généralement utilisé par les médias occidentaux pour les victimiser. L'objectif est de perturber le récit dominant du féminisme hyper-sécularisé qui se présente de plus en plus comme incompatible avec l'Islam et le monde arabe, et de célébrer les différentes formes de féminisme au Moyen-Orient. La vidéo cherche également à renverser la position des musiciens (masculins) en tant que héros de l'histoire, non seulement en les soumettant au regard (féminin) de la réalisatrice, mais aussi en les représentant comme des individus qui prennent littéralement un rôle secondaire alors que la coalition avance. Ainsi, bien que les paroles des couplets abordent la trahison, la lutte et le conflit, la vidéo se concentre sur le pivot lyrique du refrain : 'aleihum (à l'assaut !), traitant l'oppression non pas comme une source de victimisation, mais comme un terreau fertile d'où la résistance peut être armée.

It Cries Too Loudly
de Dolly Sfeir, 8min28, 2021

Dévastée et impuissante alors qu'elle regardait de loin l'explosion de Beyrouth en 2020 et ses conséquences, la chorégraphe et réalisatrice libano-américaine Dolly Sfeir a entrepris de créer une œuvre pour exprimer son état d'esprit délicat. It Cries Too Loudly est un film de danse qui explore le chevauchement entre la joie et la tragédie dans son pays natal tumultueux ainsi que l'expérience d'être émigrée.

Warsha
de Dania Bdeir, 15min, 2021

Mohammad travaille sur un chantier de construction à Beyrouth. Ce jour-là, quelque chose le pousse à se porter volontaire pour conduire la grue la plus haute et la plus dangereuse du Liban.

Autres films à l'affiche

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