Adi, 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé. Ses parents ne le regardent plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence à se fissurer.
Le film dresse, bien davantage qu’une simple dénonciation de l’homophobie, un tableau clinique d’une communauté envasée dans des relations de contreparties et dans une profonde et toxique culture patriarcale que seule l’autorité religieuse semble éventuellement pouvoir supplanter. Inséré dans un ensemble de plans et de séquences extrêmement travaillés (hors champ, amorces, perspectives des très beaux extérieurs, etc.), cet écheveau au très minutieux scénario s’inscrit totalement dans la lignée du cinéma roumain des dilemmes moraux portés au sommet par le maître Cristian Mungiu.
CinEuropa
Après le film, débat avec Louise Guevara de la commission OSIG (Orientation Sexuelle et Identité de Genre).
En partenariat avec le groupe 202 d’Amnesty International